• Bonjour,

    En regardant quelques vidéos équestres j'ai trouvé ce petit bijoux !

    C'est incroyable ce que Lorenzo est capable de faire ! On dirait  vraiment qu'il danse sur ses chevaux !

    On entre dans un rêve et on ne peux pas y croire c'est la réalité  : C'est tout simplement magnifique !

    Voici donc une petite séléction de ce fabuleux cavalier, ce danseur équestre ....

     

    Pour commencer :

     Et pour finir ....

    Voila pour rêver un peu.....


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  • Salut  tout le monde !

    Voici pour pour cette douce ( plutôt fraîche il fait -12°  mais ça fait pas jolis dans un texte ! ) journée de février un jolis poème pour ravir vos yeux...

     

    Baudelaire

     

    L’étranger

     

    Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?
    - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
    - Tes amis ?
    - Vous vous servez là d’une parole dont le sens m'est restée jusqu'à ce jour inconnu.
    - Ta patrie ?
    - J'ignore sous quelle latitude elle est située.
    - La beauté ?
    - Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
    - L’or ?
    - Je le hais comme vous haïssez Dieu.
    - Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
    - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !

    A bientot !

     

       

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  • Bonjour !

    Voilà un serieux moment que j'ai délaissé mon blog...

    Je voulais vous présenter un poème que je trouve magnifique.

    C'est un poème d'Aragon :

    Ce que dit Elsa
    Louis Aragon (1897-1982)


    Tu me dis que ces vers sont obscurs et peut-être
    Qu'ils le sont moins pourtant que je ne l'ai voulu
    Sur le bonheur volé fermons notre fenêtre
    De peur que le jour n'y pénètre
    Et ne voile à jamais la photo qui t'a plu

    Tu me dis Notre amour s'il inaugure un monde
    C'est un monde où l'on aime à parler simplement
    Laisse là Lancelot laisse la Table Ronde
    Yseut Viviane Esclarmonde
    Qui pour miroir avaient un glaive déformant

    Lis l'amour dans mes yeux et non pas dans les nombres
    Ne grise pas ton cœur de leurs philtres anciens
    Les ruines à midi ne sont que des décombres
    C'est l'heure où nous avons deux ombres
    Pour mieux embarrasser l'art des sciomanciens

    La nuit plus que le jour aurait-elle des charmes
    Honte à ceux qu'un ciel pur ne fait pas soupirer
    Honte à ceux qu'un enfant tout à coup ne désarme
    Honte à ceux qui n'ont pas de larmes
    Pour un chant dans la rue une fleur dans les prés

    Tu me dis laisse un peu l'orchestre des tonnerres
    Car par le temps qu'il est il est de pauvres gens
    Qui ne pouvant chercher dans les dictionnaires
    Aimeraient des mots ordinaires
    Qu'ils se puissent tout bas répéter en songeant

    Si tu veux que je t'aime apporte-moi l'eau pure
    A laquelle s'en vont leurs désirs s'étancher
    Que ton poème soit le sang de ta coupure
    Comme un couvreur sur la toiture
    Chante pour les oiseaux qui n'ont où se nicher

    Que ton poème soit l'espoir qui dit A suivre
    Au bas du feuilleton sinistre de nos pas
    Que triomphe a voix humaine sur les cuivres
    Et donne une raison de vivre
    A ceux que tout semblait inviter au trépas

    Que ton poème soit dans les lieux sans amour
    Où l'on trime où l'on saigne où l'on crève de froid
    Comme un air murmuré qui rend les pieds moins lourds
    Un café noir au point du jour
    Un ami rencontré sur le chemin de croix

    Pour qui chanter vraiment en vaudrait-il la peine
    Si ce n'est pas pour ceux dont tu rêves souvent
    Et dont le souvenir est comme un bruit de chaînes
    La nuit s'éveillant dans tes veines
    Et qui parle à ton cœur comme au voilier le vent

    Tu me dis Si tu veux que je t'aime et je t'aime
    Il faut que ce portrait que de moi tu peindras
    Ait comme un ver vivant au fond du chrysanthème
    Un thème caché dans son thème
    Et marie à l'amour le soleil qui viendra

    J'espère que vous avez aimez ces quelques strophes qui offre un temps de bonheuret dont les vers sont magnifiques !

    A bientot pour de nouveaux plaisires, de nouveaux poètes...

     


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  • Bonjour,

    Voici quelques textes de ma propre plume :

     

     

     

    Les Oiseaux

     

    Les oiseaux sont les passants mystérieux de l’âme….

     

    Il nous guide dans la vie….

     

    La colombe annonce la paix….

     

    Les rouges gorges, la gaieté….

     

    Ils sont les messages de la terre….

     

    O beauté ….

     

    Venez, venez, oiseaux de Dieu…

     

    Apportez nous la bonne nouvelle….

     

    S’il vous plaît…

     

    Venez, illuminez la terre de vos couleurs…

     

    O beauté…






    Frison

     

    Ce cheval qui cavale libre comme le vent,

     

    Ces chevaux d’antan

     

    Dont on m’a tant dit, aujourd’hui, je les vois.

     

     J’ai eu la chance de les apercevoir

     

    Tout d’abord, ils me semblaient illusoires :

     

    Leur robe noire comme l’ébène était une histoire :

     

    Leurs victoires.

     

    Les regarder se compare à un grimoire.

     

    Dont on passerait des heures à en tourner les pages.

     

    Ils sont comme un espoir,

     

    Une gloire sans fin.

     

    Je les vois encore leur robe en satin

     

    Au milieu des sapins et des pins

     

    Les matins de juin.

     

    Souvent, j’ai rêvé qu’ils soient l’œuvre de Merlin.

     

    On les voyait de loin dans des jardins lointains.

     

    Moi je n’en ai pas peur.

     

    Ils étaient pour moi l’essentielle valeur

     

    Du monde. Ils sont comme des vainqueurs.

     

                          Les Frisons.



    L'hiver  arrivera

     

    Les vastes collines recouvertes par la brume, s’inclinent devant la nature.

     

    Le gel a engourdi les fleurs laissant tomber leur dernier pétale…

     

    Bientôt, un épais manteau recouvrira

     

    Ces arbres, ces maisons, et tout le village

     

    Sera endormi par l’hiver.

     

    Bientôt toutes les pierres de la cour seront blanches.

     

    Tout sera paisible et calme….

     

    Bientôt des nuées d’oiseaux

     

    Déploieront leurs ailes vers le doux soleil.

     

    Du ciel pluvieux descendront des flocons, ces étoiles d’hiver.

     

     

     

    Bientôt des sapins orneront

     

    Les salons du village.

    Tout sera paisible comme la neige.


    A bientôt pour de nouveaux textes !

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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